پدر بزرگ و مادر بزرگ من
کسی که می تواند کار کند نسبتا ثروتمند است
وقتی در خاطراتم به گذشته های خیلی دور بر می گردم، پدر بزرگ ومادر بزرگ خود را می بینم که قبل از روشن شدن هوا بلند شده اند و هرکدام برای انجام این کار یا آن کاربه اینطرف و آنطرف می روند.
این مادر بزرگ بود که به زبر دستی یک پری، نان می پخت وآشپزی می کرد، نخ می رسید، خیاطی می کرد، بافتنی می بافت، می شست و اتو می کرد.
باید پذیرفت که مرد نازنینی چون پدر بزرگ هم بی دست وپا نبود، ساختن نردبان، تعمیر بشکه وسطل های بزرگ وشیشه انداختن را فقط خودش انجام می داد.
بنابراین آنها بدون پول هم در آسایش بودند؛ محصولات اضافی خود را که سبدی از میوه، مومی از عسل ویا پنیر نمک سود شده بود برای عموها و پدرم می فرستادند، و هرگز فقیری در خانه آنها را نزد مگرآنکه قطعه ای نان دریافت کرد.
Mes grands _ parents
Celui qui peut travailler est assez riche.
Quand je remonte très loin dans mes souvenirs, je vois mon grand-père et ma grand-mère levés avant le jour, cheminant, chacun de son côté, vers une besogne ou une autre.
C’est grand maman qui faisait le pain et la cuisine ; elle filait, cousait, tricotait, lavait et repassait avec dextérité d’une fée.
Et il faut croire que le bonhomme de grand père n’était pas maladroit non plus, car pour fabriquer une échelle,réparer une tonne ou un cuveau, ajuster une vitre, il ne s’adressait qu’à lui-même.
Ile étaient donc à l’aise sans argent ; leur superflu s’écoulait chez mes oncles et chez mon père, en paniers de fruits ; en rayons de miel ou en fromages salés, et jamais un mendiant ne frappait à leur porte sans recevoir un morceau de pain.
E. ABOUT
« Le Roman d’un brave Homme, Hachette et C, édit »