اولویت دادن به نتیجه گرفتن
رهبران بزرگ چگونه سکاندار روند کنترل
احساسات خود هستند؟ با مقدم داشتن اصولی، تحقق نتایج مورد نظرخود.
وقتی دقیقا موضوع در باره ی نتایج است، ما در
تله ی ترجیح دادن "ملاحظات" به
"نتیجه" می افتیم..برخی از رهبران بسیار مشغول
ملاحظات ی هستند که خود را وقف آن کرده و دل مشغولی آنها نتایجی است که از این ملاحظات
بدست می آید. یک مثال بسیار
ساده از این نمونه:
فرض کنید یک مشتری متوجه برداشت
غیرقانونی از حسابش در بانک می شود و با مدیر حسابش با همه جور کلمات و لغات ناجور شروع به حرف زدن می کند. خوب {در این صورت} دو حالت پیش می آید:
اگر مدیر حساب به آنچه مشتری
خشمگین به اومی گوید تمرکز کند، دگرگون می شود و نمی تواند احساساتش را کنترل کند.
{ و این یعنی} استقبالی از دعوا و درگیری.
اگر مدیر حساب از خودش بپرسد:"
چه باید کرد تا لبخند بر لبان این آقا ظاهر شود، مطمئن وراضی شود وبخصوص از بانک من
تصویر خوبی داشته باشد؟" این مدیر بر
احساساتش مسلط است و بهترین کار را انجام می دهد تا به هدف مورد نظر مشتری اش برسد .
می بینید؟ کسانی که نتیجه برایشان در اولویت است و برای بدست آوردنش تمرکز می کنند، همیشه
روند هدایت احساس خود را در دست دارند و حفظ می کنند. کاش شما از آن تیپ رهبرانی باشید
که مدام به راه های بدست آوردن نتیجه اهمیت می دهند و نه، آنچه که باعث رنجششان می
شود.
اولویت رهبر
در ابتدای این مقاله،گفتم
در زمین زندگان آُسانی اسبابی بسیار نایاب است ، رهبرانی هم که تسلط بر احساسات
خود را به اثبات برسانند نیز درزمان ما بسیار نایابند. و این به این معناست که اگر
در امر رهبری اولویتی دارید ، باید جز موارد شرح داده شده بالا باشد ونهایت تلاش خود را نیز بکنید. و یکبار دیگر می گویم، بهترین
روش برای تعین میزان کارایی رهبر، سنجیدن میزان تسلط او بر احساساش است.
در کتاب" در طوفان"
اثر سدو بدیان، پدر بنفا می گوید:" رهبری که فریاد می زند، رهبری است که
می لرزد". فرزندان ما اکنون خوب می دانند که می توانند ما را به منطق رجوع دهند.
کم نیستند بچه های 6 یا 8 ساله که وقتی سرشان داد می زنید ، از شما می پرسند"
اما مامان/ بابا، مگر چه شده؟" چرا سر من اینطوری داد می زنی؟" بچه ها خوب
می دانند وقتی " ما ازخود بیخود" می شویم داریم کنترل خود را از دست می
دهیم. و این وضعیت وحشتناک است. اگر ما "رهبران" هم این موضوع را بدانیم
واضح است که بسرعت ضرورت تسلط بر احساسات را حس می کنم و بر احساساتمان مسلط می شویم وآن را
ویژگی برجسته و شماره یک خودمان بعنوان یک رهبر قرار می دهیم.
مثلا در آفریقا، ودر
جاهای دیگر هم به عنوان روشی جهانی ، قدرت رهبر را ،با سنجش میزان خود داری او می سنجند.
اگر مثلا شما به ملاقات حکیم ترین فرد روستایتان بروید تا خبر بد یا خوبی به او بدهید،
او همیشه یک جور برخورد خواهد کرد:" خیلی خوب، کاری خوبی کردی آمدی با من حرف
زدی. من خوب حرفهایت را گوش کردم. بعدا صدایت می کنم و در این باره با تو حرف می زنم".
عموما، او چیزی را که شما متصورید، نمی گوید. و همیشه شما را متعجب
می کند.
رهبر نمی تواند به خود
اجازه دهد، مانند دیگر انسانهای معمولی عمل کند و الا هیچ چیز خاصی ندارد. هر گاه
او دریافت که نبرد داخلی بین " نیاز به عکس العمل، واکنشی مانند دیگر انسانها
" و " نیاز به عقب نشینی و تفسیر
وضعیت به گونه ی دیگر برای گرفتن تفوق بر ماجرا و پیامد های فوری آن" را برده
است، تفاوت خود را آشکار کرده و خود را بعنوان رهبر نشان داده . این چالش پیاپی ما رهبران است ، ما نمی توانیم در این امر کوتاهی
کنیم زیرا به اعتبار ما به عنوان رهبر صدمه خواهد زد ، بهتر است ما همیشه صلاحیتی
مطلوب داشته باشیم ، احساس خوب داشته باشیم و حس کنیم برای کسی مفید بوده ایم.
La préférence pour le résultat
Comment les grands leaders font pour conserver le pilotage
de la tour de contrôle de leurs émotions ? En préférant systématiquement la
réalisation des résultats qu’ils désirent.
Justement lorsqu’il s’agit des résultats, nous tombons
souvent dans le piège de préférer « LE RESPECT » au « RESULTAT ». Certains
leaders sont plus préoccupés par le respect qu’on leur voue et le résultat
qu’on produit pour eux. Prenons un
exemple très simple
Imaginons qu’un client qui a constaté des prélèvements
non autorisés sur son compte bancaire débarque dans sa banque et se met à
traiter le gestionnaire de son compte de tous les mots et maux. Deux cas sont
envisageables :
Si le gestionnaire de compte se concentre sur ce que le
client fâché lui dit personnellement, il va avoir mal et ne pourra pas
contrôler ses émotions… Bienvenu le CLASH
Si le gestionnaire de compte se demande : « Comment je
fais pour que ce monsieur en se levant ait le sourire aux lèvres, est rassuré
et satisfait et surtout ait une bonne image de ma banque ? », il va maîtriser
ses émotions, mieux il va faire tout ce qu’il faut pour aboutir au résultat
désiré avec le client.
Vous voyez ? Ceux qui privilégient le résultat et se
concentrent à l’atteindre gardent constamment le contrôle du pilotage de la
tour de contrôle de leurs émotions. Si vous êtes le type de leader qui
privilégie constamment la voie du résultat et non ce qu’on vous fait subir
personnellement.
La préférence pour le leadership
Au début de cet article, je disais que FACILE une denrée
très rare sur la terre des vivants et que des leaders qui savent faire preuve
de maitrise émotionnelle constituent eux-aussi une denrée rare de nos jours. Ce
qui veut dire que si vous avez la préférence pour le leader, vous aurez à faire
les efforts décrits plus haut. Encore une fois, la meilleure façon de mesurer
l’efficacité d’un leader, c’est de mesurer à quel point il sait faire preuve de
maitrise émotionnelle.
Dans « Sous l’orage » de Seydou Badian, le Père Benfa
disait qu’ un « chef qui crie est un chef qui tremble ». Et nos enfants le
savent très bien maintenant qu’ils ont la possibilité de nous appeler à la
raison. Il n’est pas rare aujourd’hui qu’un enfant de 6 ou 8 ans sur lequel
vous criez vous demander : « Mais maman/papa, qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi
tu cries sur moi comme cela ? ». Les enfants savent très bien que lorsque «
nous sortons de nos gongs », nous sommes bien en train de perdre le contrôle et
que c’est une situation catastrophique. Si nous savons nous en rendre compte
nous-mêmes, il va de soi que nous allons rapidement privilégier l’exigence pour
nous les leaders de faire de la maitrise émotionnelle le chantier numéro 1 du
marquage de nos zones d’excellence en tant que leader.
En Afrique, par exemple, et de façon universelle
d’ailleurs, on mesure la force d’un leader de part sa capacité de réserve. Par
exemple, si vous allez voir l’homme le plus sage de votre village et que vous
lui annoncez une nouvelle, qu’elle soit bonne ou mauvaise, il réagit toujours
de la même manière : « C’est bien. Tu as bien fait de venir me parler. Je t’ai bien
écouté. Je vais te rappeler et on en parle ». Quelques heures ou jours après,
il vous rappelle. En général, il ne vous dit rien de ce que vous avez imaginé.
Il vous surprendra toujours.
Le leader ne peut pas se permettre de réagir et d’agir
comme le commun des mortels sinon il ne fait rien d’extraordinaire. C’est
lorsqu’il sait gagner la bataille intérieure entre « le besoin de réagir ou
d’agir comme le commun des mortels » et « le besoin de prendre du recul et
d’interpréter les situations autrement pour prendre l’ascendance sur les
évènements et leurs conséquences immédiates »
qu’il fait la différence et se montre leader. C’est un
défi constamment pour nous les leaders et nous ne pouvons pas nous permettre de
le négliger car il y a va de notre crédibilité en tant que leader et mieux de
notre capacité continue à être heureux, nous sentir bien dans notre peau et
avoir le sentiment d’être utile à quelque chose.