استاد دانشگاهی، دانشجویانش را با این پرسش به چالش کشید:" آیا خدا هر چه که وجود دارد را خلق کرده است؟" دانشجویی با شجاعت گفت : بله همین طور است.
استاد گفت:" خدا همه چیز را خلق کرده است؟" دانشجو پاسخ داد" بله آقا. استاد گفت:" اگر خدا همه چیز را خلق کرده است، پس او بدی را نیز آفریده ، از آنجایی که بدی وجود دارد و بر اساس اصولی که ما تعریف کرده ایم، همان گونه که ما هستیم، بنابراین خدا بد است.
دانشجودر مقابل چنین پاسخی ساکت ماند.استاد از خودش بسیار خشنود بود. او به خودش در مقابل دانشجویان افتخار می کرد که یکبار دیگر ثابت کرده که ایمان به خدا یک اسطوره است.
دانشجوی دیگری دستش را بلند کرد و گفت:" استاد می توانم سوالی بپرسم؟ استاد گفت البته. شاگرد پرسید:" استاد سرما وجود دارد؟" استاد گفت: این چه سوالی است که می کنی ، البته که وجود دارد. شما تا کنون سرما ندیده اید؟
مرد جوان گفت: " در واقع آقا، سرما وجود ندارد. بنابر قانون فیزیک، آنچه به عنوان سرما می شناسیم، در واقع نبود گرماست. هر فرد و هر چیز انرژی دارد و آن را منتقل می کند. گرما در اثر بدن ها و اشیا یی ایجاد می شود که آن را منتقل می کنند. صفر مطلق، منفی 460 درجه فارنهایت، فقدان کامل گرماست؛ همه چیز بی تحرک است و هیچ چیز نمی تواند از خود واکنشی نشان دهد. سرما وجود ندارد.ما این لغت را در ست کردیم تا احساس خود را دروقتی که هیچ گرمایی وجود ندارد بیان کنیم.
دانشجو ادامه داد:" استاد تاریکی وجود دارد؟" استاد گفت: البته که وجود دارد. دانشجو: شما دوباره اشتباه می کنید، تاریکی وجود ندارد تاریکی در واقع نبود نور است. ما می توانیم نور را مطالعه کنیم، اما تاریکی را نمی توانیم. در واقع ما می توانیم از منشور نیوتون استفاده کنیم و نور سفید را به رنگهای مختلف تجزیه کنیم و طول موج های هر رنگ را مورد مطالعه قرار دهیم.
شما نمی توانید تاریکی را اندازه بگیرید. یک اشعه ی ساده نور می تواند جهان تاریکی را بشکافد و بدرخشد. چطور می توانید فضایی را که تاریکی اشغال می کند اندازه بگیرید؟ شما میزان نور موجود را اندازه می گیرید درست نمی گویم؟ تاریکی کلمه ای است که انسان برای توصیف نبود نور درست کرده است.
در آخر مرد جوان پرسید:" آقا، آیا بدی وجود دارد؟" اکنون با قاطعیت استاد گفت : بله مطمئنا همانطور که الان گفتم، ما آن را هر روز در ظلمی که انسان ها نسبت به یکدیگر می کنند می بینیم. بدی در هزاران جرم اشرار در سرتاسر دنیا وجود دارد. اینها نمایشی چیزی جز بدی نیست.
دانشجو جواب داد:" بدی وجود ندارد آقا. یا حداقل نفس خود بدی وجود ندارد. بدی خیلی ساده نبود ایمان به خدا است.
بدی مثل تاریکی و سرما، کلمه ای است که انسان برای توصیف نبود ایمان به خدا درست کرده است. خدا بدی را خلق نکرده است . بدی مانند ایمان، مانند عشق ، نور و گرما که وجود دارند نیست. وقتی انسان در قلبش عشقی به خدا نداشته باشد نتیجه اش بدی خواهد بود. بدی مانند سرماست یعنی وقتی هیچ گرمایی نیست، می آید، یا مانند تاریکی که وقتی هیچ نوری نیست می آید.
استاد با این سخن ساکت شد. نام این دانشجو آلبرت انیشتن بود.
Une histoire vraie : Le mal et le bien
Publié le 15 mai 2013 par Sarah Bay
Un professeur universitaire défia ses élèves avec cette question: « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?». Un étudiant répondit bravement: - Oui, Il l'a fait!
Le professeur dit: «Dieu a tout créé?». - Oui, Monsieur, répliqua l'étudiant. Le professeur répondit: « Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais ».
L'étudiant fut silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait devant les étudiants d'avoir su prouver encore une fois que la foi en un dieu était un mythe.
Un autre étudiant leva sa main et dit: «Puis-je vous poser une question professeur?».- Bien sûr, répondit le professeur. L’étudiant répliqua, «Professeur, le froid existe-t-il?». – Quel genre de question est-ce cela? Bien sûr qu’il existe. Vous n’avez jamais eu froid? Dit le professeur.
Le jeune emp dit, «En fait monsieur, le froid n’existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l’absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l’énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière
qui transmet de l’énergie. L zéro absolu (-460°F) est l’absence totale de chaleur; toute la matière empera inerte et incapable de réagir à cette emperature. Le froid n’existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n’avons aucune chaleur.»
L’étudiant continua. «Professeur, l’obscurité existe-t-elle?». Le professeur répondit: - Bien sûr qu’elle existe! L’étudiant: «Vous avez encore tort Monsieur, l’obscurité n’existe pas non plus.
L’obscurité est en réalité l’absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l’obscurité. En fait, nous pouvons u tiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d’onde de chaque couleur.
Vous ne pouvez pas mesurer l’obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d’obscurité et l’illuminer. Comment pouvez-vous savoir l’espace qu’occupe l’obscurité? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N’est-ce pas vrai? L’obscurité est un terme u tilise par l’homme pour décrire ce qui arrive quand il n’y a pas de lumière».
Finalement, le jeune home demanda au professeur, «Monsieur, le mal existe-t-il»? Maintenant incertain, le professeur répondit: - Bien sûr, comme je l’ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C’est dans les exemples quotidiens de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. C’est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d’autre que du mal!
L'étudiant répondit, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de foi en Dieu.
Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de foi en Dieu. Dieu n'a pas créé 99662895_2cf6404b7c.jpgle mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'AMOUR qui existe tout comme la LUMIÈRE et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'AMOUR de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune LUMIÈRE. »
Le professeur s’assis, abasourdit d’une telle réponse. Le nom du jeune étudiant ?
Albert Einstein.
رنجش و بخشش...
دو دوست با هم در بیابانی می رفتند...
در یک لحظه با هم بحثشان شد و یکی بر صورت دیگری سیلی زد.
فرد سیلی خورده ، رنجیده اما بدون کلمه ای حرف، روی شن نوشت:
" امروز بهترین دوستم به من سیلی زد"
در ادامه راهشان آنها به یک برکه رسیدند، و تصمیم گرفتند در آنجا آبتنی کنند.
اما کسی که سیلی خورده بود، شنا کردن بلد نبود، اما دوستش او را نجات داد.
وقتی آنها را هشان را از سر گرفتند، کسی که نجات یافته بود روی سنگ نوشت:
" امروز بهترین دوستم جان مرا نجات داد"
دوستش که سیلی زده بود و جان او را نجات داده بوداز او پرسید:
"وقتیتو را رنجاندم آن را روی شن نوشتی و اکنون که تو را نجات دادم آن را روی سنگ نوشتی، چرا؟
دوست پاسخ داد:" وقتی کسی ما را برنجاند ،باید آن را بر رو شن بنویسم تا باد های بخشایش آن را پاک کنند.
اما وقتی کسی لطفی به ما می کند ، باید آن را در سنگ حک کنیم، تا هیچ بادی نتواند ان را پاک کند.
بیاموزید که رنجش ها را بر شن بنویسید و شادی ها را برسنگ حک کنید.
Blessures et pardon...
Deux amis qui marchaient dans le désert..
A un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
“AUJOURD’HUI MON MEILLEUR AMI M’A DONNE UNE GIFLE.”
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.
Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il fut repris, il écrivit sur une pierre : “AUJOURD’HUI MON MEILLEUR AMI M’A SAUVE LA VIE.
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
“Quand je t’ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.
Pourquoi ?”
L’autre ami répondit : “Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable,
où les vents du pardon peuvent l’effacer.
Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre,
où aucun vent ne peut l’effacer.”
APPRENDS A ECRIRE TES BLESSURES DANS LE SABLE ET A GRAVER TES JOIES DANS LA PIERRE...
Sarah Bay
گودال
مردی در گودالی افتاد و حسابی مجروح شد.
شخصی خم شد و به اوگفت:" عاقل نیستی و الا باید گودال را می دیدی."
یک روحانی او را دید و گفت: شما باید یک گناهی انجام داده باشید{که این مصیبت به شما رسیده.}
دانشمندی عمق گودال و سرعت سقوط را تخمین زد.
روزنامه نگاری با مرد در مورد دردش مصاحبه کرد.
یوگیست به او گفت:" این گودال مانند درد تو فقط در فکر توست".
دکتری برای او دو قرص آسپرین فرستاد.
پرستاری لبه گودال نشست و با او گریه کرد.
روانشناسی او را واداشت بیندیشد که چرا والدینش و گذشتگانش در گودال افتادند.
درمانگر به او کمک کرد تا از انگیزه های درونی که اورا مجبور به افتادن در گودال کرده اند رها شود.
کسی که تمرین داشتن افکار مثبت می کرد او را ترغیب کرد:" خواستن توانستن است".
یک مثبت گرا به او گفت:" تو شانس آوردی والا پاهات شکسته بود".
منفی گرایی اضافه کرد:" و خطرش حادتر هم می شد".
سپس کودکی رد شد و دستش را به سمت او دراز کرد...
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
- Un Cartésien se pencha et lui dit : « Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou».
- Un spiritualiste le vit et dit : « Vous avez dû commettre quelque péché ».
- Un scientifique calcula la profondeur du trou et la vitesse de chute.
- Un journaliste l’interviewa sur ses douleurs.
- Un yogi lui dit : « Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
- Un médecin lui lança 2 comprimés d’aspirine.
- Une infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.
- Un psychanalyste l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
- Un thérapeute l’aida à se débarrasser de sa compulsion à tomber dans les trous.
- Une pratiquante de la pensée positive l’exhorta : « Quand on veut, on peut ! »
- Un optimiste lui dit : « Vous avez de la chance, vous auriez pu vous casser une jambe ».
- Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d’empirer ».
Puis un enfant passa, et lui tendit la main…
فنجان چای
نان- این راهبی در قرن نوزدهم بود، روزی او پذیرای استاد فلسفه یکی از دانشگاه های آمریکا بود که برای گرفتن اطلاعاتی راجع به ذن به نزد او آمده بود. زمانی که نان- این در خاموشی چای آماده می کرد، استاد دانشگاه در باره دیدگاه های فلسفی خود حرف می زد. وقتی چای آماده شد، نان-این به آرامی شروع به ریختن نوشیدنی چوشان در فنجان او کرد. مرد همچنان حرف می زد. و نان --این به ریختن چای ادامه می داد تا این که چای لبریز شد با دیدن لبریز شدن چای روی میز و خراب شدن مراسم چای پرفسور مضطرب گفت:" اما فنجان پر شده! ... دیگه جا ندارد!" نان-این به آرامی پاسخ داد:" شما همچون این فنجان هستید، همین حالا هم مملو از نظریه های فلسفی خودتان هستید،اگر شما خودتان را از این نظریات خالی نکنید، من چگونه می توانم در باره ذن باشما سخن بگویم.
La tasse de thé
Nan-in un maître japonais du XIXème siècle reçut un jour la visite d'un professeur d'université américaine qui désirait s'informer à propos du Zen. Pendant que Nan-In silencieusement préparait du thé, le professeur étalait à loisir ses propres vues philosophiques. Lorsque le thé fut prêt, Nan-In se mit à verser le breuvage brûlant dans la tasse du visiteur, tout doucement. L'homme parlait toujours. Et Nan-In continua de verser le thé jusqueà ce que la tasse déborde. alarmé à la vue du thé qui se répandait sur la table, ruinant la cérémonie du thé, le professeur s'exclama: "Mais al tasse est pleine! ... Elle n'en contiendra pas plus! Tranquillement, Nan-In répondit: "Vous êtes comme cette tasse, déjà plein de vos propre opinions et spéculations. Comment pourrais-je vous parler du Zen, si vous ne commencez pas par vous vider?".
روزی خانمی که در انتظار پروازش بود، به فروشگاهی رفت تا کتاب خوبی پیدا کند ، او همراه کتاب یک پاکت بیسکویت هم خرید و نشست مشغول خواندن شد. خوب که غرق خواندن شد، متوجه مردی شد که در کنار اونشسته و آن وقیح، اگر بشود گفت، از پاکتی که میان آن دو است بیسکویت بر می داشت. خانم تظاهر کرد که متوجه موضوع نیست تا مبادا در جمع رفتار ناخوشایندی از خود بروز ندهد. او کتاب می خواند ، بیسکویت می خورد و حواسش به اعلان پرواز هواپیماها بود، در حالیکه آن دزد از خوراکی اش بیسکویتها با ولع تمام می خورد. هر چه زمان می گذشت زن عصبانی تر و عصبانی تر می شد. او با خودش فکر می کرد:" اگر اینقدر خوش قلب نبودم، یک سیلی به او می زدم.." هر بار که زن یک بیسکویت بر می داشت مرد بدون ناراحتی از خودش پذیرایی می کرد. تا آنجا که فقط یک بیسکویت ماند، زن با خودش فکر کرد الان مرد می خواهد چه کند. بعد ،مرد با حالتی حاکی از رضایت، وبا لبخندی کمی عصبی، آخرین بیسکویت را برداشت ، نصف کرد یک قسمت را به او تعارف کرد و قسمت خودش را هم خورد. بیسکویت را از دستش کشید، و با خودش فکر کرد:" درک نمی کنم، این مرد روانی است، دیگر واقعا از این بی ادبتر نمی تواند باشد، او حتی یک مرسی هم نگفت." وقتی پروازش را اعلان کردند او نفس راحتی کشید. وسایلش را جمع کرد، و بدون حتی یک نگاه به دزد ناسپاس بیسکویتهایش، رفت تا سوار هواپیما شود. در هواپیما وقتی سر جایش خوب مستقر شد، بدنبال کتابش گشت که تقریبا بیشتر قسمتهایش را خوانده بود. همانطور که در ساکش جستجو کرد با چشمانی متعجب و خجالت زده متوجه شد بیسکویت هایش آنجا هستند.
Les biscuits
Un jour, une dame qui attendait son vol dans un aérogare, alla dans une boutique pour trouver un bon livre, acheta en même temps un sac de biscuits, puis s'assit pour lire. Bien qu'absorbée dans sa lecture, elle s'aperçut que l'homme à côté d'elle, effronté s'il en fut, prenait un ou deux biscuits dans le sac posé entre eux. Elle fit mine de ne rien voir pour éviter un esclandre fâcheux en public. Elle lisait, mangeait des biscuits et surveillait le départ des avions, tandis que le voleur de biscuits se goinfrait à même ses provisions. De plus en plus agacée à mesure que le temps passait, elle songeait : "Si je n'étais pas si aimable, je le giflerais." Chaque fois qu'elle prenait un biscuit, l'homme sans gêne se servait. Lorsqu'il n'en resta qu'un seul, elle se demanda comment il réagirait. L'air content, il eut un petit rire nerveux, puis il prit le dernier biscuit, le cassa en deux, lui offrit une moitié et mangea sa part. Lui arrachant des mains, elle se dit : "Je n'en reviens pas, cet homme a du culot et ne pourrait pas être plus impoli, vraiment, il ne me dit même pas merci !" Elle ne se rappelait pas avoir été aussi exaspérée. Aussi soupira-t-elle d'aise, lorsque son vol fut annoncé. Rassemblant ses affaires, elle partit prendre son avion, sans même regarder l'ingrat voleur de biscuits. Une fois à bord et confortablement installée, elle chercha son livre qu'elle avait presque terminé. Enfouillant dans son sac, elle fut estomaquée, ses biscuits étaient là, sous ses yeux étonnés.
سخنرانی در باره قدرت افکار و کلمات مثبت سخن می گفت.
یکی از شرکت کنندگان گفت:
بخاطر گقتن کلمه خوشبختی، خوشبختی، خوشبختی، من حس خوبی پیدا نمی کنم ، و همینطور بخاطر گفتن بدختی، بدبختی، بدبختی، حس بدی پیدا نمی کنم: اینها کلمات هستند کلمات فقط کلمات هستند بدون قدرت...
سخنران گفت: ساکت شو مرتیکه احمق ، تو قادر به فهم موضوع نیستی!
شرکت کننده خشکش زد، رنگش عوض شد آماده شد که یک پاسخ شدید بدهد: "خودت مرتیکه..."
سخنران دستش را بالا یرد:" خواهش می کنم عذر خواهی مرا بپذیرید. نمی خواستم شما را ناراحت کنم. خواهش می کنم خاضعانه ترین عذر خواهی مرا بپذیرید."
شرکت کننده ساکت شد.
بقیه جمع آهسته با هم نجوا می کردند. جنبشی در سالن ایجاد شد.
سخنران گفت:
شما پاسخ سوالتان را گرفتید: برخی کلمات در شما خشم را بر انگیخت و برخی آرامش .حالا قدرت کلمات را بهتر درک کردید.
Le pouvoir des mots
Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots.
Un participant lève la main et dit:
“Ce n’est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur, bonheur! que je vais me sentir mieux, ni parce que je dis malheur, malheur, malheur! que je me sentirai moins bien: ce ne sont que des mots, les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir…”
L’orateur répond:
“Taisez-vous espèce d’idiot, vous êtes incapable de comprendre quoi que ce soit !”
Le participant est comme paralysé, il change de couleur et s’apprête à faire une repartie cinglante: “Vous, espèce de…”
L’orateur lève la main : “Je vous prie de m’excuser. Je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie d’accepter mes excuses les plus humbles”
Le participant se calme.
L’assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle.
L’orateur reprend:
“Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez : quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère. D’autres mots vous ont calmé. Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ?”
غفلتی کوچک
ودوشیشه دارو
نادانی شرم آور و خطرناک است.
1. پدر توماس روی تخت است؛ او هنگام کار در مزرعه سرما خورده. دکتر برای او دو شیشه دارو تجویز کرد ، توماس کوچولو بلافاصله دوید تا دارو را از داروخانه دهکده بگیرد؛ دوشیشه دارو گرفت و با خود آورد.
2. یکی ازداروها حاوی شربتی بود که می بایست با قاشق خورده می شد. در دیگری نوعی روغن مایل به سیاه بود که پدر بیمارش می بایست به بدنش بمالد. روی این شیشه داروی دوم کاغذی قرمزچسبیده شده ای دیده می شد که روی کاغذ این کلمات دیده می شد: سمی، برای مصرف خارجی.اما توماس خواندن بلد نبود او یاد نگرفته بود که کاغذ قرمز چسبیده شده به شیشه دارو چه معنایی می دهد.
3. هنگامیکه او داروها را برای پدرش آورد او خیلی درد می کشید آنقدر که دیگر نیرویی نداشت تا آنها را نگاه کند؛ او به فرزندش گفت: یک قاشق شربت برایم بریز.
4. توماس یک قاشق از شربتی آورد که روی آن نوشته شده بود: سمی . __ پدر با شتاب قاشق را نوشید؛ سپس خیلی زود ، او به خواب عمیقی فرو رفت.
5. توماس از مشاهده اینکه پدرش این گونه خوابیده خوشحال بود.اما پدرش در تمام روز بیدار نشد و، در خواب عمیق ناله می کرد.
6. شامگاه که دکتر دوباره برگشت ،بسیار تعجب کرد وقتی مریضش را در چنین خواب عمیقی دید؛ او را معاینه کرد، بعد به طرف شومینه جایی که شیشه داروی خورده شده بود دوید.
7. دکتر فریاد زد : بچه بیچاره؛ شما پدرت را مسموم کردید.
8. دکتر به سرعت دندانهای بیمارش را از هم باز کرد وبه او ضد سم خوراند.
9. پدر نزدیک بود بمیرد؛ مدت زیادی طول کشید تا او بهبود پیدا کرد، توماس بیچاره در این مدت بسیار نگران و ناراحت بود.
10. هنگامیکه پدر بهبود یافت و بالاخره توانست راه برود، بار اولی که بیرون رفت برای بردن توماس کوچولو به طرف مدرسه دهکده بود.
Le petit ignorant
Et les deux fioles
L’ignorance est une honte et un danger.
1. Le père de Thomas était au lit ; il avait pris un refroidissement en travaillant aux champs. Le médecin lui ordonna deux médicaments que le petit Thomas courut vite chercher à la pharmacie du village et qu’il rapporta dans deux fioles.
2. L’une des fioles contenait un sirop qui devait être pris par cuillerée.__ Dans l’autre, il y avait une sorte d’huile noirâtre avec laquelle le père malade devait se frotter le corps. Sur cette seconde fiole, on voyait collé un papier rouge, et sur le papier, on lisait ces mot : poison, pour l’usage externe. Mais Thomas ne savait pas lire ; il n’avait pas appris ce que signifie le papier rouge collé sur la fiole.
3. Lorsqu’il apporta les médicaments à son père, celui-ci soufflait tellement, qu’il n’eut pas la force de les regarder et qu’il à l’enfant : « verse moi une cuillerée de la potion. »
4. Thomas apporta une cuillerée de la fiole sur laquelle il y avait écrit : poison.__ le père but la cuillerée précipitamment ; bientôt après, il tomba dans un profond sommeil.
5. Thomas se réjouissait de le voir dormir ainsi ; mais son père ne se réveilla pas de toute la journée et, tout en dormant, il se plaignait.
6. Quand le médecin revint le soir, il fut bien surpris de trouver son malade si profondément endormi ; il l’examina, puis courut vers le cheminée où se trouvait la fiole entamée.
7. « Malheureux enfant, s’écria-t-il, vous avez empoisonnée votre père. »
8. Vite le médecin desserra les dents du malade, et il lui fit prendre un contrepoison.
9. Le père faillit mourir ; il resta longtemps à se remettre. Pendant ce temps, le pauvre Thomas était bien anxieux et bien désolé.
10. Lorsque le père fut remis et put enfin marcher, se première sortie fut pour conduire le petit Thomas à l’école du village.
J.M.Guyau
شبی کشیش محتاطی به خادم کلیسا گفت : آیا متوجه آن پیرمرد با لیاس نخ نما شده ای، او هر روز هنگام ظهر وارد کلیسا می شود بعد هم خیلی زود خارج می شود.من از پنجره حجره ام او را زیر نظر دارم ، این موضوع مرا قدری نگران کرده زیرا در کلیسا اشیا قیمتی وجود دارد. کمی از او پرس و جو کن.
دقیقا روز بعد، خادم منتظر آن بازدید کننده شد، به او نزدیک شد و گفت:
- بگو ببینم، دوست من، چرا هر روز این طوری به کلیسا می آیی؟
- پیر مرد به آرامی گفت برای عبادت می آیم.
- پس چرا، برای عبادت بیشتر نمی مانی؟ تو به محض اینکه به محراب می رسی از آن خارج می شوی. این کار یعنی چی؟
- پیرمرد بیچاره پاسخ داد: بله دقیقا، من بلد نیستم طولانی دعا کنم، برای همین هر روز می آیم و به سادگی می گویم : ای مسیح ، من سیمون هستم. این دعای کوچکی است اما حس می کنم که در انتظار من است.
کمی بعد سمون پیر با کامیونی تصادف کرد و در بیمارستان بستری شد.
- روزی پرستار به او گفت :با و جود این همه ناراحتی شما همیشه شاد هستید.
- با وجود این ملاقات کننده ، چطورمی توانم شاد نباشم.
- پرستار با تعجب پرسید: ملاقات کننده؟ من هرگز کسی را ندیده ام. خوب او کی می آید؟
- هر روز، سر ظهر، او اینجاست، دم تختم، و به من می گوید: سیمون... من مسیح هستم[1].
Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au sacristain de son église : "Avez-vous remarqué le vieux aux habits râpés qui, chaque jour à midi, entre dans l'église et en ressort presque aussitôt ? Je le surveille par la fenêtre du presbytère. Cela m'inquiète un peu car, dans l'église, il y a des objets de valeur. Tâchez un peu de le questionner".
Dès le lendemain, le sacristain attendit notre visiteur et l'accosta :
- Dites donc, l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi dans l'église ?
- Je viens prier, dit calmement le vieillard.
- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous ne faites qu'aller jusqu'à l'autel et vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ?
- C'est exact, répondit le pauvre vieux; moi, je ne sais pas faire une longue prière; alors je viens chaque jour à midi et je Lui dis tout simplement : "Jésus ! ... c'est Simon". C'est une petite prière, mais je sens qu'Il m'entend.
Peu de temps après le vieux Simon fut renversé par un camion et soigné à l'hôpital.
- Vous avez toujours l'air heureux malgré vos malheurs, lui dit un jour une infirmière.
- Comment ne le serais-je pas ? Mais c'est grâce à mon visiteur.
- Votre visiteur ? reprit l'infirmière avec surprise, je n'en vois guère... et quand donc vient-il?
- Tous les jours à midi, il se tient là, au pied de mon lit, et il me dit : "Simon... c'est Jésus !".
[1] http://www.spiritualite-chretienne.com/moderne/histoires1.html
پینه دوز و تاجر
ثروتمند بودن برای خوشبختی کافی نیست
در نزدیکی خانه بانکدار ثروتمندی گرگوار پینه دوز دکان کوچک خود را بر پا کرده بود .
درست سر صبح پینه دوز شاد در حالیکه روی چرمش باچکش می کوبید آواز می خواند. وبانکدار خسته از نگرانی در مورد کارهایش، از این شکایت داشت که نمی تواند بخوابد و اگر هم بخوابد با آوزاهای همسایه اش از خواب بیدار می شود.
یک روز بانکدار گرگوار را به دفتر خود آورد و گفت: « من می خواهم که تو مانند پادشاه ثروتمند باشی .این صد اکوس ( واحد پول قدیم معادل سه فرانک سابق ) را بگیر و از آنها با دقت مراقبت کن تا درموقع مناسب از آن استفاده کنی.
پینه دوز، که هرگزچنین مقدار پولی را ندیده بود ، چشمانش از تعجب باز ماند. پس از تشکر از بانکدار او زود به خانه خود برگشت وگنج خود را در انتهای ز یر زمین پنهان کرد.
از ان لحظه به بعد، پینه دوزد فقط رنج و نگرانی را می شناخت. به خاطر ترس از دزدیده شدن او تمام روز کار خود را به خاطر در کمین نشستن رها می کرد.شب ، اگر گربه ای صدا می کرد {به این معنا بود که } گربه پول را برداشته است... وزود گرگوار میرفت تا گنجش را ببیند.
او بندرت کار می کرد، نمی خوابید، و دیگر آواز نمی خواند. اکنون بانکدار، خودش، می توانست تمام صبح را بخوابد.
پس از چند هفته، پینه دوز متوجه شد که در مدتی که ثروتمند بوده، بسیار بدبخت بوده است.پس با برداشتن پول، به نزد همسایه اش رفت. به او گفت: « آوازها و خوابم را به من برگردان و صد اکوس خود را پس بگیر.»
پس از بازگشن به خانه خود، گرگوار نشاط خود را در کار، شادیش و آوازهایش را دوباره یافت.
Le savetier et le financier
Il ne suffit pas d’être riche pour être heureuse
Près de la demeure d’un riche financier, le savetier Grégoire avait établit son échoppe.
Dès la pointe du jour, le gai savetier chantait en frappant le cuir avec son marteau. Et le financier, fatigué par le souci de ses affaires, se plaignait de ne pouvoir dormir ou s’il dormait, d’être réveillé par les chants de son voisin. Un jour, il fit venir Grégoire dans son cabinet. « Je veux, dit-il, que vous soyez riche comme un roi. Prenez ces cent écus et gardez-les avec soin pour vous en servir à l’occasion. »
Le savetier, qui n’avait jamais vu pareille somme, ouvrait des yeux étonnés. Après avoir remercié le financier, il rentra chez lui au plus vite, et il cacha son trésor au fond de sa cave.
A partir de ce moment, le savetier ne connut plus que l’inquiétude et le tourment. Dans la crainte d’être volé, il délaissait tout le jour son travail pour faire le guet. La nuit, si quelque chat faisait du bruit, le chat prenait l’argent …et vite Grégoire allait visiter son trésor.
Il ne travaillait guère, ne dormait pas, et ne chantait plus. Le financier, lui, pouvait maintenant dormir toute la matinée.
Au bout de quelques semaines, le savetier comprit que depuis qu’il était riche, il était fort malheureux. Prenant alors son argent, il retourna chez son voisin. « Rendez-moi, lui dit, mes chansons et mon sommeil et reprenez vos cent écus. »
Rentré chez lui, Grégoire retrouva son entrain au travail, sa gaieté et ses chansons.